Frédéric Larrey

Photographe

 

Frédéric Larrey est photographe animalier. Cogérant de la société naturaliste Découverte du Vivant, il publie ses œuvres aux éditions Regard du Vivant, qu’il a fondées en 2001 avec Thomas Roger. Son aventure avec la Panthère des neiges commence en 2015, lorsque Argelès Photo Nature lui confie la réalisation d’une exposition illustrant la faune tibétaine. Quatre années et huit missions de terrain plus tard, le projet a pris une dimension internationale dont il n’aurait osé rêver.

C’est une rencontre imprévisible avec un berger tibétain engagé dans la conservation de la nature qui l’a conduit au plus près des panthères. Il a pu photographier un grand nombre d’individus et illustrer une large palette de comportements du félin en milieu sauvage. Ses images offrent une vision entièrement inédite de la panthère des neiges au cœur de son milieu naturel et apportent une véritable connaissance de cette espèce mythique.

Frédéric Larrey a reçu le prix Eric Hosking du BBC Wildlife Photographer of The Year en 2003. Il a signé plusieurs autres ouvrages et expositions naturalistes, dont Aigle de Bonelli en 2007, Madagascar en 2010, Pelagos en 2013 et Littoral en 2015. Ses images sont publiées dans les magazines Terre Sauvage, Ça m’intéresse, National Geographic, Réponses photo… Il écrit et réalise aujourd’hui des documentaires sur la Panthère des neiges, et collabore notamment avec les chaînes Arte, France 5, Nat Geo Wild, Smithsonian Channel, RTBF, Doclights et CCTV. Frédéric est ambassadeur Leica France.

Ses expériences naturalistes de terrain, qu’il pratique depuis l’âge de dix ans, puis ses études de biologie à la faculté des sciences de Montpellier forgent son esprit scientifique. Il trouve une puissante inspiration dans ses rencontres avec le botaniste Francis Hallé et auprès de Gilles Bœuf, vice-président du Muséum national d’histoire naturelle de Paris. De nombreux naturalistes français et photographes qu’il a rencontrés ont achevé de l’aider à forger son regard curieux et novateur sur le vivant.

Son œuvre ouvre des voies sur des chemins jusqu’à présent non tracés.

yves fagniart

Peintre animalier

 

Yves Fagniart est aquarelliste. Sa passion pour les arts graphiques et pour la faune sauvage l’ont mené jusqu’au Tibet. Il a accompagné Frédéric Larrey dans ses expéditions et a ébauché les croquis durant les longues journées d’affût. Toutes les peintures de cet ouvrage ont été réalisées sur la base d’observations concrètes sur le terrain. L’altitude et les conditions météorologiques de ces missions ont parfois limité l’usage direct de l’aquarelle en extérieur. C’est donc au crayon qu’ont été posées les bases d’un travail qu’il a terminé au gîte ou en atelier. Dans sa volonté de coller à la réalité, Yves nous invite dans l’univers d’une faune au comportement non « dénaturé ».  Il partage avec nous le goût du « sauvage » si rare aujourd’hui en terre occidentale… Yves serait a priori le premier peintre animalier à avoir travaillé sur la Panthère des neiges dans le plateau tibétain en milieu naturel.

www.yvesfagniart.com

 

jean-michel bompar

Rédacteur

 

Pour ce naturaliste passionné par la faune sauvage, connaître et faire connaître sont des fondamentaux, les bases d’une préservation intelligente et efficace de notre patrimoine. Il fonde avec quelques amis un groupe d’étude des vertébrés au début des années quatre-vingt, puis, en tant que membre initiateur du Réseau échouage français, il crée en 1990 le Groupe d’étude des Cétacés en Méditerranée, dont il sera président pendant neuf ans. Études de terrain, conférences et publications se succèdent. En tant que médecin, naturaliste et plongeur professionnel, il participera à une émission Ushuaïa avec Nicolas Hulot, et à plusieurs missions scientifiques de Jean-Louis Étienne. En 2013, il publie l’ouvrage Pelagos aux éditions Regard du Vivant, et part au Tibet à plusieurs reprises pour rédiger en connaissance les légendes de l’exposition « Panthère des neiges ».

OLIVIER LARREY

Cadreur animalier

 

Olivier est venu filmer la Panthère des neiges avec son frère Frédéric lors d’une de ses missions au Tibet. Ils ont tous deux prévu d’y retourner à l’automne 2018 pour réaliser d’autres images.

D’abord professionnel de l'édition, Olivier s'est toujours passionné pour la photographie qui a pris une place importante dans ses activités. Il a récemment participé à une grande exposition sur les îles et travaille actuellement sur divers projets photographiques en régions froides. En 2011, il a signé l’ouvrage Hérault, nature méditerranéenne aux côtés de Maxime Briola. En 2013, il publie l’ouvrage Taïga dans un coffret aux éditions Regard du Vivant avec Thomas Roger et Yves Fagniart.

 

THOMAS ROGER

Cadreur animalier

 

Thomas a accompagné Frédéric lors d’une mission pour filmer la panthère des neiges à l’automne 2017 en compagnie de Yves Fagniart. Amoureux des grands espaces, de sa Méditerranée natale aux contrées arctiques, Thomas les parcourt, les observe et les photographie depuis l’enfance. Ses passions pour les oiseaux et la plongée en apnée sont à l’origine de ses premières émotions naturalistes. Généreux, il aime autant immortaliser l’instant nature que le partager avec d’autres photographes, le grand public et les enfants, au travers de voyages spécialisés dans les contrées nordiques et des sorties d’observation des cétacés et des oiseaux de mer en Méditerranée.

Marie-Pierre BEY

Rédactrice

 

À l’initiative du programme d’éducation à la biodiversité Argelès Photo Nature, Marie-Pierre Bey en assure la programmation et la coordination depuis sa création en 2009. Tour à tour commissaire d’expositions naturalistes, conceptrice d’événements, responsable de projets pédagogiques ou animatrice nature, elle est aussi l’auteur de plusieurs expositions et de livres pour enfants.

Elle collabore avec l’association Regard du Vivant et travaille depuis 2015 avec Frédéric Larrey sur l'exposition « Panthère des neiges », dont lui revient l’idée originale. Témoin privilégié de cette magnifique aventure, elle cosigne aujourd’hui certains des textes de cet ouvrage comme on signe la fin d’une belle histoire…

 

Claire KAPPLER

Rédactrice

 

Son enfance au contact de la nature, le plus souvent dans la solitude, ses rêves de voyage, son amour des livres et son ardent désir d’écrire l’ont animée très tôt d’une aspiration à chercher, puis à créer un monde où tous les êtres communiquent, où tout est animé, vivant.

Sa passion pour les langues, les arts, la littérature française, les littératures grecque et latine et, plus tard, les langues orientales l’a amenée à se former sous la conduite de maîtres riches d’expérience, de rigueur et d’inspiration, puis à mener ses propres recherches sur les mondes anciens et les cultures d’Orient, en particulier sur la quête des merveilles dans les récits de voyage. Son doctorat est devenu son premier livre, Monstres, démons et merveilles à la fin du Moyen Âge, publié aux éditions Payot, distingué par un prix de l’Académie française et traduit en quatre langues.

Son goût des pays lointains et des récits captivants l’a conduite à s’attacher pour plusieurs années à traduire la relation de voyage de Guillaume de Rubrouck, lettre d’une centaine de pages en latin adressée au roi de France, Saint Louis, au retour d’une mission délicate et dangereuse en Mongolie vers le grand khan de l’époque, vingt ans avant Marco Polo. Avec son époux, René Kappler, elle a entouré cette perle des récits de voyage de toutes les information historiques, géographiques, ethnologiques qui éclairent ce récit unique en son genre (Guillaume de Rubrouck, Voyage dans l’Empire mongol, 1253-1255. Traduit, annoté et commenté par Claire et René Kappler.  Paris, Payot 1985, Imprimerie Nationale 1993, puis Payot et Rivages, 2019).

D’autres livres ont suivi, d’autres écrits aussi : la littérature persane médiévale, qui aime exprimer sagesse et spiritualité à travers des « histoires », est devenue durablement pour elle une source d’inspiration propice à des recherches originales sur un terrain peu exploré.

Après des années d’enseignement dans des lycées français, puis à l’université de Bâle, elle a exercé comme chargée de recherche au CNRS pendant vingt-cinq ans, tout en continuant à partager ce qu’elle aime par des conférences en France et à l’étranger.

La dynamique de ses recherches réside dans le désir de créer des relations entre des cultures différentes, de faire dialoguer Orient et Occident, de mettre en lumière des visions du monde où l’être humain est relié à tous les êtres, visibles et invisibles, ici et au-delà. Au cœur de ce mouvement vers l’ici et l’ailleurs : la quête de beauté et de sens.